Desirade-Sante.com : Toute la vérité sur l'affaire de la Désirade

› Entre octobre 1995 et juin 1996, puis entre avril et juin 1997, une épidémie de douleurs abdominales (dont une partie furent des appendicites aiguës) et des problèmes cutanés, ont touché 80% de la population de l'île de la Désirade (dépendance de la Guadeloupe de 1610 habitants), soit la totalité des consommateurs de l'eau du réseau, distribué par la Générale des Eaux, filiale de VIVENDI.

› Ce site à été crée par SOS-Santé Désirade (association de défense des Désiradiens) et les médecins concernés, afin d'y consigner la totalité des informations (scientifiques, juridiques et médiatiques) en leur possession .

› Son objectif est de faire connaître le drame de Santé Publique de toute une population démunie, face à l'alliance entre le pouvoir de l'argent (la Société Multinationale VIVENDI, distributeur de l'eau) et le pouvoir politique (le Ministère de la Santé) déterminé à étouffer cette affaire.

Les principales victimes de ce drame en dehors des Désiradiens, ont payé très cher leur courage :

  • Deux meurtres :
    • 1991 Max Mathurin, maire de la Désirade,
    • 1999 le Professeur Camille Berchel, chef de service de pédiatrie à l'Hôpital de Pointe-à-Pitre
  • Une tentative d'assassinat : 1996 le Docteur Jean-Marie Le Cabellec, médecin de l'île, est poignardé. Il survit miraculeusement, mais cette mutilation gravissime ne lui permet plus de travailler.
  • Très lourde sanction administrative : le Docteur Jérôme Manuceau, chirurgien à Pointe-à-Pitre et correspondant du Docteur Le Cabellec, ne se sentant pas en sécurité, quitte précipitemment la Guadeloupe en juillet 1999. Ce qui détruisit sa vie professionnelle et familiale. En 2006, le Ministère de la Santé réussi à lui interdire de soigner les assurés sociaux pendant un an.

Quelques points forts :

Le 2 Janvier 1998, Le Figaro publie concernant l'affaire de la Désirade, la version du Ministère de la Santé :
" Les Désiradiens n'ont jamais été malades. Il s'agit d'une psychose collective dont les responsables étaient les docteurs Le Cabellec et Manuceau ".
Le Figaro présenté comme preuve scientifique à l'appui de cette thèse, le Rapport d'Investigation, rédigé par le Réseau National de Santé Publique (RNSP), sous la direction du Docteur QUESNEL.

Le 10 Avril 2000, le Préfet de Guadeloupe, dans une conférence de presse avait annoncé la découverte de pesticides dans l'eau de distribution. C'est la première fois qu'une telle analyse a été faite. Pourtant les agriculteurs utilisent les pesticides abondamment, depuis des dizaines d'années.

Le 10 Septembre 2000, le Docteur Quesnel vient défendre son Rapport d'Investigation devant la 11e Chambre d'Appel de Paris. Les Juges parisiens estiment que cette version constitue une diffamation envers les deux médecins. Ainsi, la 11e Chambre confirme le jugement de la 17e Chambre Correctionnelle : c'est la première victoire sur le Ministère de la Santé.

Le 21 Juin 2002, le Comité de l'Eau de la Guadeloupe dépose une plainte contre X pour mise en danger d'autrui, abstention volontaire de prendre ou de provoquer des mesures permettant de combattre un sinistre et délit prévu par l'article L.216-6 du Code de l'environnement. A ce jour, cette plainte n'a pas encore été instruite .

Le 27 Septembre 2002, le Docteur Manuceau a porté plainte contre X pour faux, dénonciations calomnieuses et escroqueries au jugement. A ce jour, cette plainte n'a pas encore été instruite.

Le 18 Septembre 2007, le Professeur Dominique Belpomme, cancérologue à l'Hôpital Georges Pompidou, lors de la présentation à la presse des résultats de son expertise sur les pesticides aux Antilles, affirme :

  • "Depuis ces 20 dernières années, les Antilles ont été polluées par plus d'une centaine de pesticides sans aucun contrôle toxicologique".
  • "Les expertises scientifiques que nous avons menées sur les pesticides, conduisent au constat d'un désastre sanitaire aux Antilles [...] il s'agit d'un véritable empoisonnement de la Martinique et de la Guadeloupe, [...] qui concerne le sol et l'eau. [...] Cette fois c'est toute une population qui a été empoisonnée : celle qui vit aujourd'hui, mais aussi les générations futures".

Le 18 septembre 2007, le Figaro publie un article intitulé Un rapport alarmiste sur les pesticides aux Antilles :

  • "L'Institut National de Recherche Agronomique (INRA) connaît la contamination animale locale depuis 1980".
  • "Il est vrai qu'aucune campagne de mesures toxicologiques de l'eau, du sol et de la population, n'a été faite avant 1999 et que depuis 25 ans, aucun tonnage, aucune liste des dates d'utilisation ou de produits homologués n'ont été publiées".